et est utilisé dans les manœuvres larvées menées par le Conseil National.
Amis présidents, vous êtes en pleine campagne budgétaire pour essayer de complaire aux oukases de la trésorerie du National.
Si vous êtes un département faiblement peuplé et sans appuis divers, votre budget va vous poser souci. Car l’heure est aux « Cost Killers » selon le langage chic. Je dirais plutôt aux économies « de bout de chandelles ». Cela pour donner une image de sérieux financier à la trésorerie nationale …
Bien entendu cela se fait sur le dos des départements (accusés de tous les maux financiers)
Pourtant ce n’est pas eux qui ont investis ( sur l’argent de l’ordre) dans une piscine ou dans des tablettes (depuis égarées) (cf. cour des comptes) ; mais La Fontaine l’avait déjà théorisé : « haro sur le baudet »
Pour être pragmatique :
Si vous êtes « riche » on vous dote a minima pour vous faire dépenser vos réserves (souvent confortables) Mais le règlement de trésorerie interdit de toucher aux réserves (cherchez l’anomalie)
Si vous êtes « pauvre », alors là vous êtes coincé, et, il faudra alors jongler entre les postes budgétaires pour vous en sortir..
Il faut rappeler deux vérités règlementaires découlant de la loi :
- le conseil départemental est indépendant pour sa gestion est en est le seul responsable. Il doit avoir les moyens nécessaires à son fonctionnement. Le CNOM n’a un rôle de vérification de la sincérité de l’ensemble de la gestion . Il ne peut en aucun cas décider de telle ou telle dépense à votre place. Et même si vous cédiez à son amicale suggestion, ce serait vous et vous seul qui devriez en répondre devant le juge
- la deuxième vérité est le statut du conseil départemental. Il est l’organe exécutif de l’ordre et lui seul rend des décisions. Les autres instances n’ayant qu’une fonction d’appel ou d’appui. Il ne faut en aucune manière oublier ce rôle et la responsabilité civile et pénale que cela nous laisse.
Alors amis présidents, voyez dans le budget un outil pour vos missions et donc a votre service .Soyez prudents dans vos dépenses et dans la manière dont vous les faites valider (comptable extérieur indispensable). Tout ce qui aliéne cette indépendance, tôt ou tard va vous nuire
L’aphorisme « qui paie commande » est une tentation à combattre fermement au nom de l’indépendance d’action de nos départements.