Voilà un sujet qui froisse nos chers collègues du CNOM ! . J’en veux pour preuve qu’un de nos adhérents en a entendu parler lors d’un passage au CNOM.Je pourrai même dire qu’il a été tancé ( à ma place) pour ces écrits.
Alors, il me semble intéressant d’en rajouter quelques éléments complémentaire « pour l’édification des masses »
Ainsi, l’argumentaire du national, soutenu et développé par la « responsable sécurité » du CNOM ne fait pourtant que confirmer mon analyse .Et je vais préciser en quoi.
Il a été clairement exprimé que le CNOM avait une obligation de sécuriser son site du fait de ses missions .
Prétendre le contraire serait absurde , et l’affirmer de façon péremptoire, en en faisant un argument imparable de justification d’une surveillance tatillonne, l’est tout autant !
Ensuite sur le plan technique , il a été reconnu que le logiciel de « surveillance sécuritaire » permettait d’accéder au contenu des mails surveillés. Là aussi, pour tout informaticien un peu « blanchi sous le harnais », c’est une évidence .
Ce qui devient franchement cocasse c’est l’argument avancé à ce niveau :
« la loi me l’interdit, donc je ne le fais pas . D’autant que par respect, je me le permettrai jamais » « La CNIL est formelle, il ne faut pas lire le contenu des mails »
Donc, on peut accéder au contenu, mais par pure bonté d’âme ou par peur du gendarme ,on ne le fait pas .
D’où la question fondamentale : jusqu’à quel point on se retient de le faire ? Sinon quelle sera l’excuse irréfutable avancée ?
La raison d’état ? La nécessaire protection de l’institution ?
On revient toujours au même problème : ce sont les hommes qui font fonctionner les choses.
Alors, là aussi , on peut se poser des questions devant ces affirmations pleines d’inexactitudes.
Pour conclure : je maintiens l’entièreté de mon analyse précédente et je rajouterai :
chers amis présidents , surveillez vos correspondances .