Ode à la chambre disciplinaire de première instance

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Permettez moi de vous conter une anecdote savoureuse sur une CDPI…

Par un beau matin d’épidémie mondiale, un médecin aux opinions tranchées et atypiques a refusé le geste salvateur de la vaccination. Le législateur, en sa grande sagesse, avait rendu cette pratique obligatoire pour tous les médecins. Notre diafoirus, en ayant été informé, s’en tint exclusivement à sa position première : point de piqure dans mon cas de figure !

L’ARS, en bon père fouettard, lui fit savoir qu’obligation il lui fallait respecter. Que nenni, répondit-il, se faire vacciner n’est pas ma tasse de thé !

Dés lors la foudre sanitaire, sur lui tomba, portée par le bras armé d’un noble huissier.

Le toubib, tout à sa pratique, ne réalisa pas de cette lettre de cachet toute la portée. Dans son dévouement à ses patients estimés, sans désemparer, il continua son activité.

Las, terrible erreur, terrible affront, l’ARS, impitoyable commandeur, auprès de la CDPI porta son courroux.

La dite CDPI dans un zèle vengeur et rapide, le condamna illico à une interdiction d’exercer de plusieurs mois pour défaut de pratique vaccinale réglementaire.

Vaincu, notre docteur ferma son cabinet et les choux alla planter, méditant sur les vicissitudes de l’exercice médical.

Sa longue peine finie, et, croyait-il sa dette douloureusement payée, il pensa, le malheureux, cet épisode, maintenant, au passé relégué.

Hélas, hélas, hélas, en réalité l’ARS, par son attitude outragée, deux plaintes avait déposée : une pour non-vaccination, et une pour avoir continué son activité plusieurs jours malgré l’avis imposant son arrêt règlementaire d’activité.

Et que croyez-vous qu’il arriva ? Au moment où sereinement il recommençait, de ses patients soigner, une nouvelle sanction du ciel ombrageux sur sa tête arriva. La cdpi, dans un sursaut vengeur, d’une nouvelle longue interdiction d’exercer, brutalement le gratifia

Moralité : je ne peux que m’extasier sur la façon subtile dont la CDPI prends et notifie ses sanctions …

On pourrait penser que les deux plaintes auraient pu être jointes par le magistrat et faire l’objet soit de deux jugements en joignant les sanctions soit d’une seule affaire avec une seule sanction. Mais non, n’écoutant que sa volonté éducative et primesautière, elle fit se succéder dans le temps les deux affaires. Permettant ainsi de faire bonne mesure, et abattre de façon exemplaire, à plusieurs reprises, le glaive vengeur de la justice

Ne vivons nous pas une époque formidable ?

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  1. Patpat
    Patpat

    Ce témoignage prouve à quel point l’ARS est là pour trouver des solutions efficaces à la désertification médicale ! C’est triste de voir ça !

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